Pour certains, l’acquisition d’une voiture est une affaire de passion. Pour d’autres, elle est un mal nécessaire. Dans un cas comme dans l’autre, le temps vient où la monture qui nous sert arrive en fin de vie et doit être changée. Mais à quel moment est-il bon de changer de voiture ?
Si on le fait trop tôt, on laisse aller une voiture qui aurait pu nous servir quelques années encore. Si l’on attend trop, elle devient un gouffre financier. Voici quelques conseils pour y voir clair.
1 — Usure physique
Avec le temps, et avec la rigueur des hivers qui frappent dans la région, certaines voitures ont tendance à vivre ça un peu plus difficilement. Après un certain nombre d’années, on voit des signes d’usure apparaître comme de la rouille. Des preuves évidentes de la sorte sont faciles à déceler, mais, attention, c’est l’usure sous le véhicule qu’il est important de connaître. Par exemple, est-ce que le châssis est attaqué par la corrosion ? Est-ce que l’état de certaines pièces qui composent le châssis peut s’avérer dangereux pour votre sécurité ?
Si vous trouvez que votre véhicule n’a plus bonne mine, n’hésitez pas à le faire examiner par un expert qui pourra vous donner l’heure juste.
2 — Succession de problèmes
Au cours du cycle de vie d’une automobile, il est tout à fait normal de procéder aux changements de nombreuses pièces comme les amortisseurs, le silencieux, les freins, etc. Ce n’est pas de cette façon qu’on définit une succession de problème. Une suite de pépins, ce sont des ennuis qu’on éprouve avec une foule de composantes de la voiture, comme si cette dernière nous disait « j’en ai assez ». Problèmes de démarrage, d’ordinateurs, de fonctionnement du moteur (compression des cylindres), consommation d’huile, fuites de liquides, etc.
Parfois, il faut seulement être attentif.
3 — Trop de coûts de réparation
Si vous avez déjà conservé un véhicule sur une longue période, vous allez vous reconnaître ici. Il vient un moment dans la vie d’un véhicule où sa valeur ne justifie plus les sommes qu’on investit en lui. Après 10 ans par exemple, une Honda Civic qui affiche 300 000 km au compteur ne vaut plus que 2000 $ environ. Dans ce contexte, vaut-il la peine d’investir la même somme, voire plus, pour simplement la garder en vie sans savoir à quel moment elle va de nouveau nous réclamer d’autres billets verts ?
Il existe un équilibre ici, car la réparation ponctuelle d’une voiture usagée demeure plus économique que l’achat d’une neuve. Cependant, un point de non-retour finit toujours par être atteint et c’est à ce moment-là qu’il faut savoir tirer la plogue.
4 — Le kilométrage
Les voitures d’aujourd’hui sont plus durables et plus résistantes que jamais. Il n’est pas rare de voir des véhicules parcourir 300 000 ou 400 000 kilomètres. Si l’entretien est bien fait, on peut même aller au-delà de ça. Au Québec, c’est parfois la carrosserie qui va lâcher en premier. Cependant, là aussi, il faut avoir du flair. Si vous possédez une voiture d’une douzaine d’années et que vous franchissez la barre des 300 000 km sans avoir eu trop de réparations majeures à faire, le temps est peut-être venu de penser à la remplacer. Sinon, vous risquez de vous retrouver dans la spirale expliquée au quatrième point. Réparer une minoune, ça passe ; se ruiner pour garder une minoune sur la route, c’est contre-productif.
5 — La simple envie de changer de voiture
Enfin, à certains moments de sa vie, il ne faut pas trop se casser la tête. Si vous en avez assez de conduire la même voiture ou que cette dernière ne vous plaît plus, c’est signe qu’il est aussi temps de changer.
Au groupe Beaucage, peu importe la situation qui vous concerne, nous sommes là pour trouver une solution adaptée à vos besoins.
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